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Le loup, pire fléau ?

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Notre département tout comme le Jura Suisse ont compté cet été plusieurs attaques de loups sur bovins. Génisses ou veaux de 200 kg ou moins, ils restent des proies potentielles pour le loup qui chasse en meute. Cette problématique est bien sûr prise très au sérieux au vu de la place de l’élevage bovin dans ces secteurs et il faudra trouver des solutions adaptées pour ces troupeaux tout comme ce fut le cas pour les ovins.

Bien qu’elles soient moins fréquentes, ces attaques sont connues en France et dans d’autres pays. Elles sont bien entendu malheureuses et choquantes pour l’éleveur mais ne doivent pas pour autant soulevée une paranoïa aggravée encore par l’envolée lyrique des médias sur ce sujet. Ces articles ne font qu’amplifier les tensions entre les uns et les autres et n’apaisent en rien le débat, bien au contraire. La diabolisation du loup reste de mise dans la majorité de la presse dès qu’il est question de lui pour plusieurs raisons : C’est un carnivore opportuniste qui peut varier son alimentation en fonction de la ressource et ses attaques peuvent être sauvages, sanglantes et terribles pour le propriétaire du ou des animaux tués ou blessés. Du reste, sont-elles plus terribles que les exactions dans certains abattoirs sur ces mêmes animaux ? Le loup n’est pas plus un monstre que l’humain et il n’est pas davantage un fléau. Il reste qu’il y a bien des réponses à trouver pour que les attaques soient les moins fréquentes possibles. Nous ne prétendons pas avoir toutes les solutions et comme l’Etat n’a pas pris les devants concernant l’élevage bovin, la solution ne sera sans doute pas unique et évidente. Une association Vigie-Jura vient de se créer et tout comme JNE l’avait proposé en 2017, son objectif est la mise en place d’aides bénévoles pour garder les troupeaux. Par ailleurs, le vacher comme le berger accompagné de chiens ont une place essentielle dans la protection des troupeaux. D’autres solutions préconisent certaines pratiques de bon sens telles que laisser aux animaux la possibilité de se défendre naturellement (conservation des cornes, pas d’entraves…).

+ VOIR L’ARTICLE DU JURA AGRICOLE +

(édition du 5 août 2022)

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