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Crise agricole : triste rétropédalage de l’État sur les quelques avancées environnementales…

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La grogne des agriculteurs en janvier reposait sur de légitimes revendications : retrouver plus de reconnaissance et de dignité dans leur activité, une juste rémunération et des conditions d’exercice acceptables, et ce afin de rétablir une souveraineté alimentaire en France *.

On croit marcher sur la tête à l’écoute des annonces du gouvernement pour apaiser cette mobilisation : contre quelques dispositions encourageantes, celui-ci prévoit une salve de mesures visant à déconstruire les acquis en termes de protection de l’environnement (la mise à l’arrêt du plan Ecophyto, la simplification des dérogations sur le retournement des prairies, la
mise en culture des jachères, le curage des cours d’eau, etc.).


Au-delà des mesures nationales, cette démarche de simplification vient s’appliquer à l’échelle locale. Dans le Jura, au lieu de soutenir et d’accélérer les dispositifs locaux en faveur d’une agriculture durable et d’une alimentation de qualité et accessible, les services de l’État font preuve de complaisance vis à vis d’une partie des syndicats en proposant la simplification d’un certain nombre d’arrêtés départementaux : ce sont notamment les mesures de protections des zones humides et du vivant en général qui sont visées…
S’il est évidement entendable de simplifier la mille-feuille administrative, ce n’est en aucun cas les acquis en termes d’environnement et de protection de l’eau qu’il faut saboter, à l’heure des changements climatiques et du déclin de la biodiversité !


Face à la menace d’un tel recul, JNE rejoint l’appel à manifester le 24 février et soutient les 15 propositions de FNE pour une agriculture plus durable et plus juste.

Jura Nature Environnement

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